Cinéma...

   

Citizen Dog  GGGGGG 
Film thaïlandais que La Critique a comparé à "Amélie Poulain" (ils sont comiques, dans leurs genres, les critiques). Raccourci facile et faux, "Amélie" ressemble autant à ce film que "De battre mon coeur s'est arrêté" à "La Leçon de Piano" !Les deux heros sont des personnages lunaires avec une vision de l'Amour très poétique. La phrase mise en exergue du film le résume parfaitement : "Quand on cherche l'amour, on ne le trouve jamais. Quand on arrête de le chercher, c'est lui qui vient nous trouver."Le film est très très beau... il manque juste un je-ne-sais-quoi de cohérence entre les scènes pour le rendre parfait.
(133ème, Mk2 Bibliothèque, 03.IX)

Taxidermie GGGGGG
Film hongrois du réalisateur de "Hic", très bon film, étrange et quasi-muet.
(Le hasard a voulu que je vois ce film le même jour que "citizen Dog", et ces deux films diamétralement opposés ont pourtant un point commun assez singulier pour être signalé : Une queue qui pousse chez les Hommes...
Dans le film thaï elle est signe de réussite, une sorte d'aboutissement chez le citoyen de Bangkok. Dans le film hongrois c'est tout le contraire, une marque de honte qui faut de suite enlever sur un pauvre bébé qui vient de naître avec ce surplus.)
Taxidermie est un film vraiment peu ragoutant et à déconseiller aux âmes sensibles. On y suit une famille sur 3 époques...
1ère : Deuxième guerre mondiale, un troufion passe son temps à s'amuser avec une bougie (une scène d'anthologie où il se sert de son pénis comme d'un chalumeau !), à mater les filles de son supérieur, à parler à un porc qui finira égorgé (comme il se doit, aucun détail ne nous sera épargné)... une vie de rêve ! La femme du gradé accouchera d'un bébé doté d'une queue...
2ème : Pleine période communiste. Le bébé a grandi et participe à un "tournoi de bouffe sportive". En gros (?!) ingurgiter d'énorme quantité de nourriture en un minimum de temps (classe !) et après on vomit (là non plus, aucun détail ne nous est caché quant à la régurgitation des athlètes !). Il gagne et se marie avec une sportive, s'en suit un bébé (vous avez compris le principe).
3ème : De nos jours. Le bébé est devenu taxidermiste (c'est donc pour ça !) et accessoirement s'occupe de son père, monstre gargantuesque qui entraine des chats à son "sport" en les gavant de matières grasses. Le père meurt bouffé par les chats et son fiston l'empaille (remenber "Tideland & Jeliza-Rose) et pour finir en apothéose il s'empaille lui-même vivant (scène, qui pour une dernière fois ne nous épargne rien en détails).
Des fois, je me demande pourquoi je reste jusqu'au bout de ce genre de film !
(132ème, UGC Les Halles, 03.IX)