Cinéma...

      

Blindness  GGGGG  (140ème, VO, Pathé, 9.X)

Ce film est chef-d'oeuvre (ça c'est dit) mais pas un du genre qu'on se repasse souvent, ni qu'on a forcément envie de revoir tout de suite... C'est plus un choc, une bonne vieille claque dans la face (une vraie qui fait pleurer). Inutile d'en dire trop (le titre est parlant, l'affiche aussi) si ce n'est que TOUT LES FILMS AVEC JULIANNE MOORE DOIVENT-ETRE VUS ! SVP

Vicky Cristina Barcelona  GGGGG  (141ème, VO, Les Carmes, 10.X)

Donc les journées se suivent et ne se ressemble pas (quoique) : la deuxième merveille de la semaine (stop, c'est trop !) on la doit à notre bon vieux Woody. Troisième épisode de la série Woody & Scarlett, le meilleur ? (Les critiques ont un problème avec Woody (elles en ont même d'autres, on verra ça la prochaine fois) : il tourne trop vite pour eux, faut dire que les pauvres y sont un peu lent du ciboulot, y sont obligé, eux, de voir les films de Philippe Garrel, et ça ça fait mal aux neurones les films de Phillipe Garrel !... alors que nous, joyeux cinéphiles (qui payons nos places :) on va pas voir les films de Phillipe Garrel (en fait, j'en ai vu un une fois... mais je vous jure, j'ai pas fait exprès, je me suis trompé de salle ; et pis j'ai mis deux ans à m'en remettre, une vraie déprime après, j'ai payé ma dette à la société !), donc nous autres, on a les neurones en pleines formes lorsqu'on va voir le Woody de l'année, on crache pas dans la soupe, on est tout jouasse, on frétille, on en redemande du Woody, on veut du rab, et pis on se dit que même un Woody moyen, un Woody moins inspiré, c'est toujours mieux qu'un bon Michael Bay (ça existe ?) ou qu'un court-métrage de Philippe Garrel (ça existe ?), alors que nos pauvres critiques y s'en sont toujours à comparer le nouveau cru Allenien avec le précédant (qui est soit mieux, soit moins bien : sans déconner !), et pis avec aussi celui d'y a cinq ans qui était moins bien parce qu'il était plus jaune et pis (ça c'est pour le vieux critique) avec celui d'il y a douze ans qui était tellement plus mieux parce qu'il était cadré par le même mec qui a fait ce chef-d'oeuvre, mais si vous savez, ce film obscur que personne n'a vu, sauf lui le critique si brillant qui a TOUT vu (même les films de Philippe Garrel, c'est dire si y connaît son job)) Woody est frais, Woody est jeune, Woody est un peu cochon, Woody est contagieux, Woody est beau (euh, là je m'égarre, mais ses acteurs le sont), Woody est vivant, VIVE WOODY !!! Alors comme précédemment : IL FAUT VOIR TOUT LES FILMS DE WOODY ALLEN, C'EST UN ORDRE !!! SVP. Moi, j'y retourne dès que possible.

Séraphine  GGGGG  (142ème, Pathé, 11.X)

Le premier (et très grand) mérite de ce film c'est de nous faire découvrir une immense peintre totalement méconnue : Séraphine Louis - dite Séraphine de Senlis (ci-dessous, deux de ses oeuvres exposées actuellement au Musée Maillol, que je vais aller voir soon). Le second mérite du film, c'est d'offrir un magnifique role à Yolande Morreau, une de nos plus grandes actrices, et rien que ça, ça fait plaisir. Et s'ajoute à tout ce bonheur le grand Ulrich Tukur (Solaris, Le Couperet, La vie des autres). Résultat : un très très beau film sur la peinture (c'est rare).