Cinéma...
Chacun sa nuit GGGGGG
Jeunes et (presque) innocents.
En voyant ce film de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr, j'ai pensé dès les premières minutes à Twin Peaks,
une sorte d'irréalité crédible habite ce film. Les jeunes personnages
ont des comportements (pour moi) impossible et pourtant ça fonctionne,
ils sont très attachant. Twin Peaks aussi
pour le Pierre, le héros décédé qui hante le film, qui semble
multiplier les activités et les relations d'ordres (bi)sexuelles.
La narration sur trois périodes différentes est très habille et bien mené. Leur meilleur film.
(148ème, Select, 26.IX)
Le Diable s'habille en Prada GGGGGG
Meryl Streep haute couture.
Conte de fée initiatique pour une jeune journaliste fraîchement
diplômée, qui débarque un peu malgré elle à Runway, Bible de la Mode
(c'était ça ou Auto Magazine !), le job que des millions de jeunes
femmes (anorexiques) voudraient ! Et Andy, la Mode elle s'en fout.
Meryl Streep est géniale en déesse, gourou, dictateur, diablesse,
inspiratrice de la Mode mondiale. Ses regards, ses attitudes, ses
gestes à eux seuls déjà en disent long sur le pouvoir autoproclamé de
cette femme, mais le pire c'est lorsque qu'elle daigne parler : d'une
façon très douce, très posée et surtout très bas, on en frissonne...
Ma scène préférée : la démonstration que subit Andy et son petit
pull bleu. Miranda Priestley lui fait réaliser que ce petit pull
qu'elle a choisi en pensant qu'il n'était le reflet d'aucune mode,
découle en fait d'un long processus né ici, dans la pièce même où elle
se trouve. Magistral.
(149ème, Select, 27.IX)