Cinéma...
Bye Bye Blackbird GGGGGG
Ouvrez la cage à l'oiseau noir
Histoire d'amour absolue dans un cirque
entre deux voltigeurs... Moi, je n'aime pas le cirque... au départ, je
suis allé voir ce film pour les acteurs : James Thierrée, Derek Jacobi,
Michael Lonsdale... et j'ai beaucoup aimé. L'histoire est belle, les
images sublimes, la musique de Mercury Rev très jolie (quoique très peu
présente)... un premier film ambitieux et réussi.
(157ème, VO, Select, 13.X)
Dans Paris
2ème fois
Donc, confirmation que ce film est
formidable, très drôle et très émouvant, en rien comparable avec le
précédent film de Christophe Honoré (ce qui la preuve d'un grand
cinéaste, capable de se renouveler)
Guy Marchand en mère (bouillon de) poule est génial, Marie-France Pisier est exaspérante et touchante.
Louis Garrel est léger comme une bulle de
savon dans le ciel de Paris, papillonnant de fille en fille... pourtant
son personnage semble appliquer la devise familiale qui est "Prend la peine d'ignorer la tristesse des tiens." Semble...
Romain Duris dans la première partie du film
est comme engagé dans un dialogue de sourd avec sa compagne : chacun
parle, personne ne se comprend. Une sorte de Chaos qui le laisse KO.
La dépression n'est pas très
ciné-génique, son personnage subit plus qu'il n'agit : son frère... son
père... sa mère... Mais il arrive à faire vivre son personnage sans
tomber dans le pathos habituel. Au final, c'est tout seul qu'il s'en
sortira, de quoi ? on ne saura pas vraiment la cause de cette
dépression...
Au début du film, une question nous est
posée à nous, spectateur, par le personnage de Louis Garrel (scène
géniale où il nous apostrophe, et se proclame narrateur de l'histoire
puisqu'il n'en est pas le héros) : "Est-ce qu'il est possible, vraiment, qu'une histoire d'amour puisse nous faire sauter d'un pont ? " D'après vous ?
(158ème, Les Carmes, 14.X)