Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Gus
30 novembre 2006

Cinéma...

183    184

La faute à Fidel !    GGGGGG
Esprit de groupe V.S. Mouton de Panurge
En 1970, Anna, Fillette de neuf ans voit ses parents (tous deux fils de bourges) se transformer en communistes... Ce qui la terrorise un peu (beaucoup) et apporte quelques changements dans sa vie jusqu'alors tranquille.
Le film est très bon, chronique sur une année de la vie d'une gamine (un peu exaspérante !), le déménagement, les changements à répétition des nounous, l'appartement entièrement remplit de gens inconnus, des femmes en pleine confession post-avortement clandestin, manifs...
Le plus : Julie Depardieu, formidable comme toujours.

(183ème, Select, 30.XI)

2h37  GGGGGG
L'heure du crime
De ce film, je n'avais vu que la bande annonce vite fait au ciné la semaine dernière et il me semble que les médias en avaient parlé lors du dernier festival de Cannes... donc aucun à priori !
2h37 est sans doute le petit cousin australien d'"Elephant" et alors ?... pourquoi pas !... (pour info : Gus Van Sant s'était "inspiré" d'un téléfilm anglais d'Alan Clarke, donc les ceuces qui crient "plagiat" : on se calme !)
Une certaine lenteur, une apathie généralisée habite ce film ; la caméra semble flotter dans l'air et les mouvements sont sublimes. La mélancolie générée par les ados de ce lycée est quasiment palpable ; une douceur existe aussi, même si l'endroit est des plus violents (émotionnellement) qui soit pour un jeune.
Le film contient les clichés relatif à l'endroit, c'est normal. Un lycée (anglo-saxon) est rempli de ces personnages : le sportif beau gosse un peu con, la belle fille un peu conne qui sort avec le premier, l'homo qui s'assume, l'homo qui refoule, la fille victime d'inceste, l'handicapé, l'intello, l'étranger, la fille qui se découvre enceinte, le freak... Tous un problème, certains en ont même plusieurs...
Mais le pire des problèmes qu'un ado peut rencontrer dans son école, le plus insupportable c'est l'indifférence, la quasi-invisibilité aux yeux des autres.

(184ème, VO, Select, 30.XI)

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Blog de Gus
Publicité
Le Blog de Gus
Publicité