Cinéma...
Arthur et les Minimoys GGGGGG
L'aventure au fond du jardin
Aller voir un film au Grand Rex pour voir le
film de Noël est une expérience que je conseil à tout le monde (enfin,
à tous ceux qui ont gardé leur âme d'enfant !), surtout si la salle est
pleine (pleine d'enfants !). Accompagner un bambin dans cette
magnifique salle, c'est vraiment génial. En plus, cette année, ils ont
mis le paquet pour le show !
En ce qui concerne le film : Le résultat est
à la hauteur de l'attente. C'est léger, très drôle, bien rythmé,
poétique, esthétiquement beau (c'était pas gagné !), un peu naïf (pour
moi, c'est un compliment) et le message écolo est plus que bienvenue.
Un véritable bon moment - j'ai eu la banane pendant tout le film - qui passe très (trop) vite.
Seul petit bémol : La VF, pour les vrais acteurs, est nulle... à revoir en VO.
(195ème, VF, Grand Rex, 18.XII)
La Flûte Enchantée GGGGGG
Délire numérique
Moi, je n'ai jamais été voir un opéra en
vrai... mais si je devais le faire, pour une première fois je choisirai
La Flûte Enchantée. Car il me semble plus accessible pour un
non-initié, d'après ce que j'en ai vu (et entendu) lors d'une diffusion
sur Arte.
Je ne suis pas fan des opéras filmés (souvent ennuyeux, le play-back...) mais là c'était Kenneth Branagh, donc...
J'ai adoré la musique !!!
J'ai adoré la version anglaise du livret, on
n'a l'impression de comprendre ce qu'ils chantent... ce qui est
rarement le cas dans les opéras en français...
J'ai adoré les acteurs-chanteurs qui sont très beaux et bon comédiens... la palme à l'interprète de Papageno.
J'ai adoré le lyrisme, le délire, la
fantaisie, le décalage dans la mise en scène... et la transposition de
l'action dans un monde proche de l'Europe en pleine WWI est bonne
idée...
J'ai adoré l'utilisation des effets numérique, le côté "je fais ce que je veux !", la scène finale est proche d'un manga...
C'est un conte de fée (la reine de la nuit,
un flûte magique, un héros revenu d'entre les morts...) donc on peut
faire ce que l'on veut dans la mise en scène, même l'outrance est
permise (moi, je dirai : bienvenue !).
L'affiche annoncait la couleur sur les
"audaces" de la mise en scène (les pisses-froid étaient prévenus et
auraient dû passer leurs chemins).
Mozart était un génie... Kenneth Branagh aussi.
(196ème, Les Carmes, 19.XII)