Cinéma...
Golden Door GGGGGG
Le Nouveau Monde
Sicile, début du XXème siècle.
Trompés
par des photos truquées - d'oeufs géants et d'arbres à pièces - une
famille de paysans va tenter de "gagner" l'Amérique". De la grand mère
farouche au cadet muet ainsi qu'une jeune femme anglaise qui s'est
incrustée.
Mais une fois arrivée, ils s'aperçoivent que la porte
dorée qui donne sur le rêve est fermée et que ceux qui ont la clef,
vont choisir qui peut entrer (ou pas).
Le film est l'anti-300, la
beauté de l'image est mise au service de l'histoire. Une histoire âpre
d'une désillusion collective parsemée de touche onirique.
Le réalisateur du formidable "Respiro" nous offre à nouveau un très beau film.
(45ème, VO, Select, 27.III)
J'attends quelqu'un GGGGGG
J'attendais mieux
Souvent,
on dit que le deuxième film d'une réalisateur est moins bon que le
premier. C'était faux pour Jérome Bonnell, car "Les yeux clair" était
aussi exceptionnel que "Le chignon d'Olga". Deux merveilles...
C'est dire si j'attendais celui-là avec bonheur, surtout que le casting était très bon... hélas...
(Bon,
tout ce qui va suivre est sous réserve d'une deuxième vision, qui
pourrait me faire changer d'avis, je ne demande que ça !)
Louis,
un patron de bistro, (Jean-Pierre Daroussin) couche régulièrement avec
sabine, qui s'avère être une prostitué (Florence Loiret-Caille). La
soeur de Louis, Agnès (Emanuelle Devos) est une institutrice mariée à
Jean-Philippe (Eric Caravaca), ce dernier étant légèrement
hypocondriaque. S'ajoute à ce quatuor, Stéphane (Sylvain Dieuiade) qui
vient de débarquer en auto-stop et semble porter un lord fardeau, un
secret, un mystère... on ne sait rien, en fait.
Car le cinéaste ne
nous explique rien. Tous les personnages entre dans une même ronde sans
fin sans que l'on s'attache vraiment à eux, faute d'en savoir juste un
peu plus.
Reste que le film est porté par de briliants acteurs et de belles scènes.
Je suis déçu, mais maintenant j'attends le prochain...
(46ème, Select, 28.III)