Cinéma...

   

Michael Clayton  GGGGGG
The Janitor
Michael Clayton (déjà, c'est bien fichu ce film, il a le même nom que son héros !), travaille pour un grand cabinet d'avocat à New York mais son rôle n'est pas très bien définit. Il qualifie lui-même son job de "concierge" (janitor en anglais), celui qu'on appelle pour tout et n'importe quoi, enfin surtout lorsque quelqu'un est dans la mouise.
Le film commence par un message (sur le répondeur de Michael) d'un ami à lui, il semble avoir eu une sorte de révélation et/ou pété les plombs. Ensuite, après que Michael ait fini ce qu'il avait faire, il reçoit un appel d'un collègue qui lui demande de rendre visite à un client à lui qui vient de renverser quelqu'un. Après avoir dépêtré le client en question, il roule dans la campagne, voit trois chevaux dans un pré, s'arrête et s'approche des canassons tous fumants dans une pale lumière matinale... c'est beaux ! Plus sa voiture explose... c'est moins beau !
Rewind. 4 jours tôt. Son ami (celui du pétage de plombs) était censé défendre une grosse firme agrochimique (genre Monsanto) contre des utilisateurs d'un de leur produit devenu malade et qui se sont regroupés pour les attaquer. Mais suite à la découverte d'un texte reconnaissant la dangerosité du produit, sa conscience refait surface... ce qui peut poser des problèmes à un avocat dans ce genre de situation.
J'ai beaucoup aimé ce film. D'abord parce que j'adore Georges Clooney et Tilda Swinton (j'aime tellement) cette actrice que j'ai même été voir Narnia pour elle) et qu'il est signé et réalisé par Tony Gilroy (scénariste de la série des Bourne). Pour un premier film, c'est un coup de maître, de nombreux plans sont réellement magnifique.
Le seul bémol que j'ai concerne la vie privée de Michael. Je pense que l'intrigue était suffisament complexe et dense et qu'il n'était pas nécessaire d'en rajouter avec de multiples détails sur sa vie (son ex-femme, son fils, le jeu, son restaurant qui a fait faillite par la faute à son frère, son autre frère qui est flic, le reste de sa famile...) sans véritablement en déveloper aucuns... si c'était juste pour nous faire comprendre que Michael a une vie de merde, on avait compris rapidement. C'est le même problème qu'avec certains films de super-héros (ou des films d'action) où l'on ajoute de façon plus ou moins artificielle une vie à côté. histoire de dire : Hey, je suis scénariste, je sais créer de vrais personnages, je ne sais pas que créer des mécaniques bien huilés.

(124ème, VO, Les Carmes, 31.X)

La Forêt de Mogari  GGGGGG
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(125ème, VO, Les Carmes, 31.X)