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Le Blog de Gus
24 février 2007

Cinéma...

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Nue Propriété  GGGGGG
Monster House

Une mère divorcée habite avec ses deux grands fils (des faux jumeaux) dans une immense maison (une propriété, donc) et l'ambiance est plutôt tendue.
Le film commence sur la maman, Isabelle Huppert, qui essaye une robe devant une glace, entre un des fils, François (le plus gentil) à qui elle demande son avis sur cet achat, il semble approuver. Entre le second, Thierry (le plus hargneux) qui lui demande combien elle a payé ça, elle répond qu'elle en a eu 3 pour 50 euros. Il lui répond que c'est pas cher pour avoir l'air d'une pute ! La mère ne dit rien et continue de se regarder dans le miroir. Voilà le ton est donné.
L'histoire de cette femme malmenée par ses enfants est quelque peu déroutante, le pourquoi elle subit tout ça sans broncher est flou. Ses deux fils semblent pires que ce mari dont elle s'est séparé. La Jalousie, l'irrespect, la grossièreté de Thierry envers sa mère sont perturbant.
Un film assez violent psychologiquement avec une Isabelle Huppert soumise et presque normale (pour une fois) qui subit l'action, préférant l'esquive à un affrontement dont elle semble connaître l'issue...
A la fin, le titre prend tout son sens.

(33ème, Les Carmes, 23.II)

La Môme  GGGGGG
Deconstructing Edith

"Film le plus attendu de l'année !" soi-disant... par qui ?
quand je suis né, Edith Piaf était morte depuis 10ans... Mes parents n'ont jamais écouté du Piaf... Donc pas de disques à la maison... Aucune connexion avec elle... Juste quelques chanson entendues malgré moi à la radio ou autre... Bref pas une grande sympathie pour l'artiste, son répertoire, la femme...
Et cela ne devrait pas changer de suite... Non que j'ai détesté le film, mais à vouloir trop s'éloigner du biopic à l'américaine... à éclater le déroulement de sa vie, on perd en intensité et en émotion.
La (dé)construction de ce film part du même principe que de lire en piochant au hasard des chapitres... mais sans tous les lire. Une vision fragmentée et incomplète de la vie de l'artiste.
Ce choix délibéré de l'auteur/réalisateur est respectable, mais on peut le regretter. Exemple :
  On voit dans les dernières minutes du film la mort de sa fille Marcelle. Quand ? Qui était le père ? on ne saura rien.
Cette apparition/disparition soudaine est donc là pour tout expliquer... tout justifier...
Est-ce pour la rendre immortelle qu'il a mélangé toute sa vie ? A la fois enfant, adolescente, jeune femme, femme puis femme sans âge mourante !
Le film étant uniquement concentré sur elle, les autres personnages ne sont que des petites planètes gravitant autour de ce soleil, qui en consume certains... plonge d'autres dans l'obscurité. Ces personnages interprétés par des grands acteurs que nous en reste-t-il ? Pas grand chose... Pascal Grégory (acteur que j'aime beaucoup) que sait-on de son personnage qui est pratiquement présent tout le temps ? Rien !
Et Sylvie Testu ? et Gérard Depardieu ?... Des coquilles vides.
Il me reste en mémoire : Emmanuelle Seigner en pute au grand coeur dans une séquence assez longue pour que l'on puisse s'attacher à elle) et caroline Sihol qui interprète Marlène Dietrich (l'apparition est brève, mais sauve le film).
(34ème, Pathé, 23.II)

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