Cinéma...

   

Ca rend heureux  GGGGGG
Le travail, c'est la santé !
Frabrizio, cinéaste belge, vient de finir et de sortir son dernier film dans l'indifférence générale. Il vient aussi de rompre avec sa copine. Comme il est en veine, il n'a pas le droit au chômage puisqu'il a fait un film... ce qui devrait lui rapporter de l'argent ! Un peu déprimé par tout ça, Fabrizio décide de refaire tout de suite un nouveau film et faute d'un véritable scénario, il va faire un film sur ce que nous sommes en train de voir...  L'histoire d'un cinéaste fauché qui va faire un film... vous avez dit "mise en abîme" !
Au départ, le film est agaçant, puis on s'attache à toute cette bande d'artisans (bénévoles) du 7ème Art. C'est drôle et aussi assez grinçant. Par exemple, le cinéaste organise une réunion avec l'équipe la veille du premier jour de tournage pour leur demander ce qu'ils pensent de ce projet. Au début, personne ne dit rien, mais quelqu'un commence... ensuite, il a droit à un déluge de critiques... critiques auxquels il avait promis avant le début de ne pas répondre (sans doute pensait-il qu'il n'y en aurait pas !)... alors il encaisse.
La critique la plus dure : Mais ça va intéresser qui ?
Et oui, c'est pas parce qu'on n'est pas payé, qu'on n'a rien à dire !
(73ème, Les Carmes, 2.VII)

Ocean's 13  GGGGGG
Les tours infernales
La bande de Danny Ocean est de retour à Las Vegas, et cette fois, pour venger le doyen du groupe, Reuben, ruiné et humilié par Willie Banks, un patron de casino mégalomane. Ce dernier est en train de se faire construire un casino - assez laid - à coté du Paris. La bande va essayer de le ruiner avant même l'ouverture officielle.
Les critiques avaient tellement été méchants avec ce film qu'ils avaient fini par me dégoutter, mais il vaut toujours mieux aller voir soi-même et ne pas se fier aux critiques - surtout quand elles viennent de "journalistes" en séjour au Festival de Cannes. Là-bas, c'est à qui sera le plus acide. Ils ont la chance de voir gratuitement ce qui ce fait de mieux sur le plan du cinéma mondial et eux ils sont blasés... ils font la fine gueule devant les bons films de divertissement.
Donc, j'ai adoré cet épisode. Episode, car c'est assez codifié. Comme une série télé - genre Mission Impossible (les vieux et pas les films avec le nain scientologue). Certes c'est un épisode à plusieurs millions de dollars ! mais au final, le spectateur en a pour son argent, il n'est pas déçu. Et c'est ça qui compte, non ?
(74ème, VO, Les Carmes, 3.VII)