Cinéma...

Old Joy  GGGGGG
La tristesse, c'est de la joie passée
J'avais vu la bande annonce sur internet (là) il a plusieurs mois de cela, et j'avais beaucoup aimé le ton qui s'en dégageait - maintenant que j'ai vu le film, je trouve que la bande annonce ne reflète pas vraiment l'histoire du film, elle a tendance à vouloir faire ressembler le film à ce qu'il n'est pas - tout en me disant que ce tout petit film indépendant ne sortirait jamais ici... Il est pourtant sorti !
Mais de façon assez confidentielle et en plein mois de juillet... en gros personne ne pouvait réellement le voir.
Le Mk2 Beaubourg a tendance à garder ses films assez longtemps, mais ils ne passent qu'une fois par semaine en séance du matin. Celui-là passait le samedi depuis un mois (les Carmes, l'avait un temps programmé, puis plus rien) donc je me suis décidé à aller à Paris un samedi, ce que je n'aime pas trop, car il y a foule... et moi la foule...  Mais j'ai bien fait !

   

Deux amis - qui s'étaient perdus de vue depuis un peu - renouent contact le temps d'un week-end à la montagne à la recherche d'une source d'eau chaude naturelle.
On ne saura jamais ce qui les avait séparé les deux hommes... le temps, sans doute.
Ce laps de temps a creusé un fossé entre eux... il sera difficile de le combler en quelques heures.
La forte complicité qui existait jadis a cédé la place à une sorte de gène... un léger malaise que l'on cache tant bien que mal derrière des sourires... jusqu'à ce qu'ils arrivent à la source...

Dans le New York Times, j'ai lu à propos de Old Joy : "One of the finest American film of the year".
Je n'ai pas grand chose à ajouté à cela. Ce film est la preuve que le cinéma étasunien indépendant existe encore. C'est plutôt une bonne nouvelle !

(Petit détail : La musique est signé Yo la Tengo... le talent appelle le talent)

A VOIR !
(112ème, Mk2 Beaubourg, 6.X)