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Le Blog de Gus
13 octobre 2007

Cinéma...

control2

Control  GGGGGG
A means to an end
C'est rigolo les hasards et les coïncidences (si, en lisant ces mots, vous entendez dans votre tête des Chabadabadas, c'est que vous êtes - peut-être sans le savoir, je ne vous accuse pas - atteint de Lelouchite aiguës... c'est grave ! il ne faut pas rester comme ça. Non, il ne faut pas) deux jours avant d'aller voir ce film, j'ai commencé un nouveau livre (de la formidable collection 10/18, une fois de +), 3 Dollars qu'il s'intitule :

3_dollars Dans ce livre, Elliot Perlman raconte la vie d'Eddie qui se retrouve au début du livre avec trois dollars (c'est des dollars en Australie ?) en poche sur un quai de gare. Et il se trouve qu'Eddie - je ne le savais pas avant - est fan de Joy Division !...
En attendant que le film ne commence voici ce que j'ai lu page 53 : "Mais Joy Division, c'était autre chose. La rencontre d'un poète punk apocalyptique et introverti, avec une pop music de maniaco-dépressif mélancolique." Et page 55 : "[Ian Curtis] un Sinatra apocalyptique et épileptique natif de Manchester." Comme mise en bouche, c'était pas mal et c'était surtout une coïncidence heureuse.

Etat des lieux de mes connaissances en Joy Division : En 2003, est sorti un film génial 24 Hour Party People (de Michael Winterbottom) qui racontait la vie (façon reportage) de Tony Wilson présentateur vedette de la télé et futur fondateur du Label Factory qui signera Joy Division. Premier contact. Et aussi, j'avais vu deux films chinois qui avaient pour titre une chanson de Joy Division : Love will tear us apart et le nom d'un album : Unknown Peasures, mais là on s'éloigne du sujet. Bilan : nul...

control

C'est une position assez confortable que de voir un biopic sur quelqu'un qu'on ne connaît pas (ou peu)... aucune déception possible par rapport à la vision que l'on aurait pu avoir. Uniquement de bonnes surprises sont à attendre. C'est le cas pour Control.
Le film est très réussit sur (quasiment) tous les plans : Le choix du Réalisateur/photographe Anton Corbijn  est idéal (il a photographier Joy Division pour MNE), le noir & blanc est plus qu'adéquat, le casting excellent : tout cinéphile digne de ce nom, aime déjà Samantha Morton (In America, Minority Report, Accords et désaccords) elle est ici aussi formidable, tout comme le jeune acteur, Sam Riley, qui interprète Ian Curtis.
Reste le scénario qui pêche un peu par moment, car en fait c'est l'histoire d'un type assez normal qui devient chanteur dans un groupe alors qu'il est marié et qu'il travail à l'ANPE local, une vie privée pas très rock'n roll mais qui se complique lorsqu'il tombe amoureux d'une autre femme. En gros, c'est donc l'histoire d'un mec normal, gentil, épileptique et amoureux d'une autre femme que la sienne - tout en ne voulant pas quitter la première -, qui va révolutionner la musique pour toujours... Un garçon habité par une certaine tristesse insondable...
Toujours dans le même livre, page 55, Eddy se questionne :
"Mais de quelle douleur étais-je affligé ? D'aucune, si ce n'était l'angoisse habituelle du jeune homme trop souvent ivre, nauséeux ou surmené, gagné par la peur empirique de sa propre incapacité à mesurer la distance qui se creuse imperceptiblement entre lui la femme qu'il aime."
Un début de réponse sur ce qu'était Ian Curtis. A voir !
(113ème, VO, Les Carmes, 12.X)

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